Les six familles qui retournent au centre pour la deuxième campagne arrivèrent à CLIMA le 6 avril 2010 avec une grande envie d’apprendre les nouvelles méthodes de culture y pouvoir les appliquer dès que les premières pluies viendont.
Une semaine après arrivèrent aussi les nouveaux couples avec leurs petits enfants pour commencer la formation.
Les premiers quinze jours, ils ont fait le nettoyage et se sont organisés pour faire du centre un lieu accueillant où chaque famille pourra se sentir heureuse pendant les neuf mois qu’elle habitera dans le Centre. Les cours et les travaux des champs commenceront au début du mois de mai 2010.
La campagne 2010 verra, dans CLIMA, la mise en route de quelques projets de production qui peu à peu devront soutenir le coût de la formation gratuite des jeunes familles de paysans et qui serviront aussi de champ d’application de la théorie apprise en classe. Parmi ces projets il y a la pisciculture et le poulailler de poules pondeuses.
La première étape de CLIMA c’était d’assurer l’alimentation des familles du centre. Si les conditions climatiques sont favorables, ce premier défi est assuré. Mais il faut produire pour assurer aussi les dépenses du fonctionnement qui sont importantes.
La création d’infrastructures pour ces projjets a besoin d’une inversion considerable. Dans son état actuel, CLIMA ne peut pas réaliser ces projets sans l’aide extérieure.
Les ONGs comme Manos Unidas et Proyde, et les Bodegas de Rioja Alta ont déjà apporté une aide précieuse au commencement du Centre de formation agricole et continuent de l’appuyer. Nous les remercions pour le grand intérêt dont ils ont fait preuve dans sa creation et son développement.
Merci aussi à tous ceux qui d’une manière ou autre rendez possible la réalisation et ces projets pour le bien des jeunes familles de paysans et, par eux, pour le bien de tous les paysans du Burkina Faso.
Raoul de Antón