Entre fin février et début mars 2021, des feux de brousse ont envahi le grand champ du Centre Lasallien d’Initiation aux Métiers de l’Agriculture (CLIMA) de Bérégadougou. Ces feux de brousse dont l’origine reste encore inconnue ont causé de nombreux dégâts environnementaux.

Le constat malheureux et douloureux des cendres noires résultant du passage des feux de brousse au grand champ du CLIMA, une propriété de l’Association Frères des Écoles Chrétiennes (AFEC) a été fait ce mardi 02 mars 2021. Environ 32 hectares ont été touchés par les flammes incendiaires. Le gardien des lieux et son épouse, malgré leur dévouement, n’ont pu empêcher la propagation rapide du feu à cause de son intensité et de la présence des hautes herbes sèches.

En effet, le grand champ a une superficie totale de 100 hectares, dont 40 hectares exploités pour des vergers de manguiers et d’anacardiers. Heureusement que les vergers, du fait de la propreté de la superficie exploitée, ont été épargnés par les feux de brousse. La bananeraie et les eucalyptus n’ont malheureusement pas eu la même chance.

Les conséquences écologiques de ces feux de brousse sont multiples : des jeunes plants de bananiers brûlés, le couvert végétal détruit, la croissance des arbres notamment les eucalyptus ralentie, et la diversité faunique (allant des insectes aux petits gibiers) décimée. Quant aux conséquences matérielles, on peut citer le matériel d’irrigation détérioré.

Au-delà de la propriété du CLIMA, les champs de voisins ont subi le même dommage. Bien que l’origine de ces malheureux feux de brousse ne soit pas encore élucidée, l’hypothèse de la négligence d’un apiculteur à la recherche de miel, est celle qui taraude le plus les esprits.

En effet, le feu est généralement utilisé comme auxiliaire nécessaire pour chasser les abeilles dans les creux des arbres afin de faciliter la récolte du miel. Et très souvent, après la récolte, les apiculteurs ne prennent pas le soin de bien éteindre le feu avant de s’en aller.

Les défis à relever par le CLIMA en cette année 2021, sont donc la restauration de cette grande superficie brûlée, le remplacement du matériel d’irrigation détruit et l’accélération de la plantation des manguiers et des anacardiers sur la superficie non encore mise en valeur. Pour relever ces défis, le CLIMA a besoin d’un nouveau forage, d’un château d’eau avec une pompe solaire, estime le Directeur, Frère Abel DEMBÉLÉ.

Mlle Carine DAH, Stagiaire.

Nouvelle, prise sur le site web: Association Frères des Ecoles Chrétiennes (AFEC-ONG)